Réflexions sur la situation actuelle
- Association Chêne Rouge
- 24 mars 2020
- 3 min de lecture
En face de la situation actuelle, nous partageons quelques réflexions sur la pandémie.
Il est facile de constater que la situation mondiale se détériore très rapidement, sous plusieurs aspects, et que nous nous dirigeons vers un changement profond du monde. Par conséquent, nous devons envisager la possibilité et la nécessité de revoir notre projection sur notre futur personnel et mondial.

Si nous acceptons la société actuelle comme intrinsèquement non durable, nous pouvons commencer à voir cette situation comme une opportunité d'apporter les changements positifs que la Terre Mère nous demande de faire en nous-mêmes et dans le monde. Nous ne voyons pas l'intérêt de nous battre pour sauver ce qui va inévitablement s'effondrer, mais de concentrer notre attention sur la construction de l'avenir que la vie nous demande.
Pour nous, cela commence par la définition d'une stratégie pratique et les moyens de créer quelque chose de nouveau ensemble. Nous ne voulons pas attendre que la société s'effondre pour commencer une nouvelle histoire.
Les épidémies et les pandémies n'ont rien de nouveau dans l'histoire de l'humanité. Elles sont toujours apparues, ont effacé une partie de la population et continueront à réapparaître. Considérant qu'elles sont le moyen pour la Nature de maintenir le sain équilibre de la vie, il est tout à fait possible que de telles pandémies se manifestent à un niveau supérieur dans le futur si nous ne tenons pas compte de sa demande dans le présent : nous aligner en harmonie avec elle, et découvrir notre véritable et unique but en tant qu'espèce humaine ici sur Terre.
Nous pouvons voir cela comme une indication de la nature pour nous préparer à une éventuelle deuxième vague qui pourrait apparaître à un niveau supérieur dans le futur ; et l'urgence de prendre des mesures pour commencer à construire un organisme social sain.
Il y a toujours une cause interne dans ce qui se manifeste dans la réalité extérieure, nous comprenons donc qu'un nouveau départ exige non seulement un changement dans le plan manifesté, mais aussi un changement dans notre conscience. Cela signifie que tout en travaillant sur des actions pratiques, nous devons réformer notre vision de la vie. Ainsi nous proposons de faire apparaître un secteur de l'éducation pour réviser cette vision et voir les moyens d'une rééducation des adultes et d'un nouveau système d'éducation pour les enfants.
La vitesse de propagation des virus est liée à la densité de la population. C'est pourquoi les grandes villes sont les plus vulnérables. Elles favorisent également la conscience individualiste qui est une cause de notre déconnexion de la Nature et de la vie et qui est au niveau du subconscient collectif la racine de la maladie.
L'antidote pourrait être de revenir à la conscience de l'archétype du cercle, en se référant au concept philosophique de base: l'unité de la vie dans la complémentarité de ses diversités; La relation entre l'inclusif et les inclus, et entre les inclus.
Quitter la conscience égocentrique et revenir à la conscience que l'inclus est au service de l'identité inclusive, sans nier sa propre identité, sans se fondre ou de se dissoudre dans le collectif; mais en réalisant son être à travers cela.
D'une manière pratique, redéfinir la base sociale en tant que cellules ou clans sur un modèle à prédominance autosuffisant, inter-relié par un système de coopératives et pratiquer la conscience du cercle par son mode de vie.
Un autre problème est que le système immunitaire de la population mondiale se dégrade en raison de nos modes de vie artificiels, produisant un environnement pollué et des aliments de mauvaise qualité. Nous voyons donc la nécessité de trouver des façons de vivre plus en harmonie avec la Nature et de cultiver des aliments qui nourrissent tous les êtres de nos écosystèmes locaux dans un espace environnemental sain. Il ne s'agit pas de revenir à l'âge de pierre, mais de développer des technologies alternatives, en utilisant notre intelligence humaine pour travailler avec la Nature plutôt que contre Elle.
Pratiquement pour cette raison, il faut trouver un moyen de pouvoir développer de petites communautés avec des logements alternatifs (yourtes, tiny house, etc.) qui ne nécessitent pas de gros investissements économiques et, en outre, il existe la possibilité d'acheter des terrains à des prix abordables.
Ainsi, nous invitons toutes les personnes qui pourraient partager cette vision de préparer l'avenir face à l'urgence du présent, à réviser leurs projets de vie et à se rencontrer par affinités et faire apparaître des cellules sociales rurales à vocation autosuffisantes, et voir comment rassembler leurs ressources économiques et autres pour initier de tels projets.
Sri Gopal Das
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